Les marchés actions ont terminé le mois d’avril en hausse de 1,97% pour l’Eurostoxx 50, gagnant plus de 16,4% depuis le début de l’année. Le CAC 40 quant à lui a touché au cours du mois un plus haut à 7549,4 points.
Le marché a réagi positivement face à une épargne encore importante, des salaires réels en amélioration et une stabilisation de l’immobilier repoussant ainsi les craintes d’une récession à plus tard.
Il faut dire que les nouvelles en provenance des entreprises sur le premier trimestre ont rassuré les investisseurs avec des publications solides.
Cependant les tensions, qui se sont produites sur le secteur bancaire au cours du mois de mars, ont pesé sur le resserrement des conditions de financement, fragilisant le secteur bancaire. Mais c’est l’inflation sous-jacente (hors énergie et denrées alimentaires), qui reste élevée et demeure le défi majeur des banques centrales. Les politiques monétaires de la FED et de la BCE demeurent restrictives, même si on sent bien que l’on se rapproche de plus en plus du pic de la hausse des taux.
Le marché est resté sur les valeurs de belle qualité offrant de la visibilité : le segment croissance a fait bien mieux que le style value.
Face à l’incertitude qui continue de prévaloir sur la conjoncture, on commence à avoir quelques signes de ralentissement principalement aux Etats-Unis, nous préférons rester défensifs en étant très sélectifs, privilégiant toujours les valeurs de qualité.
Dans ce contexte, nos fonds, depuis le début d’année, affichent de belles performances.
Les déboires des petites banques américaines
Marie-Pierre GUERN - Directrice de la gestion
Source Les Echos - article du 15 avril 2023