Le marché obligataire retrouve des couleurs, tant sur le plan de l’appétit des investisseurs que des performances et volumes d’émissions obligataires.
Le marché primaire est très animé depuis le début de l’année. Les prétendants ne manquent pas. Etats, agences nationales et suprationales, banques, entreprises se sont engouffrés dans une fenêtre de tir propice.
En effet, les différents acteurs profitent d’un début d’année marqué par un resserrement sur les taux obligataires suite à des anticipations de pic d’inflation et donc un ralentissement des hausses de taux des banques centrales. Aussi, les émetteurs ont cherché à émettre avant la réunion de politique monétaire de la BCE du 02 février prochain, mais aussi avant la période de publications de résultats qui est généralement moins propice pour ce type d’opérations.
Les institutions financières s’empressent elles de sécuriser des fonds, avant de devoir rembourser les prêts avantageux de la BCE (TLTRO).
Globalement, grâce au déluge d’opérations financières et de SSA depuis le début de l’année, janvier 2023 aura été marqué par des volumes historiques, tous segments confondus. Le seuil de 247 MM€ a été franchi (202 MM€ précédent record en janvier 2020).
Signe de l’appétit des investisseurs, toutes les opérations ont connu un franc succès. Les investisseurs ont été au rendez-vous, sans doute aidés par des flux de souscriptions dans les fonds obligataires et les importantes liquidités logées dans les fonds.
L’équipe de gestion obligataire de Palatine AM s’est positionnée à l’achat sur de nombreuses émissions. Par exemple, sur l’émetteur BPCE SA offrant 1 MM€ sur une maturité 13/07/2028 avec un coupon de 4.375%, 4,1 M€ ont été alloués aux fonds obligataires Palatine AM.
Le marché primaire des obligations d’entreprises compte rebondir en 2023 - L'AGEFI
Rémi DURAN - Responsable de la gestion taux et performance absolue
Source Agefi - article du 3 janvier 2023