Les performances des marchés ont été négatives au mois d’août. Le CAC 40 a baissé de 3.7%, le Stoxx 600 a abandonné 5.29%.
La première partie du mois a vu la poursuite du rebond des marchés du mois de juillet suite à la publication de résultats robustes de la part des entreprises et à l’optimisme des investisseurs dans la modulation de la politique monétaire des banques centrales.
En revanche, sur la deuxième partie, les marchés ont été pénalisés par l’accélération de l’inflation et des craintes de ralentissement de l’activité économique laissant penser que les banquiers centraux opteraient pour un durcissement de leur politique monétaire.
Ce qu’a conforté Jérôme Powell lors de son discours à Jackson Hole à la fin du mois confirmant la priorité de la FED de combattre l’inflation quoiqu’il en coûte quitte à créer du chômage.
De son côté la BCE, face à la détérioration des indicateurs économiques européens au regard des problèmes énergétiques grandissants, devrait également augmenter ses taux plus fortement que prévu.
L’euro se traite toujours sous la parité avec le dollar, conséquence d'un risque plus accru de dégradation de la situation économique en Europe.
Du côté de la Chine, le gouvernement tente de faire redémarrer l’économie (la politique de zéro tolérance covid continue de restreindre la mobilité, les menaces d’une crise sur le marché de l’immobilier se concrétisent, de nombreuses pénuries d’électricité liées à la sècheresse ont touché le sud-ouest du pays mettant à mal une région clé de la production chinoise) en adoptant de nouvelles mesures favorables à la relance de cette dernière (baisse des taux, levée de certaines mesures anti-covid aux frontières,…).
La situation géopolitique s’est détériorée. Si le conflit russo ukrainien ne semble pas se diriger vers un accord de paix, la situation entre la Chine et Taïwan s’est dégradée.
Au mois d’août, les valeurs cycliques ont été particulièrement vendues tandis que les secteurs des utilities, des télécommunications et de la consommation non-cyclique ont été recherchés.
Dans ces conditions nous conservons notre allocation défensive de qualité.
Nos fonds, investis dans des entreprises porteuses à LT, permettent de répondre aux grands défis qui s’imposent à nous comme le climat, les inégalités sociales.
Ils favorisent les conditions de plein emploi à travers la volonté de relocaliser, de décarboner… facteurs de compétitivité à LT et donc de performance financière.
Aussi ces thématiques porteuses qui remettent l’humain au cœur du dispositif permettent de donner du sens et de la valeur à vos investissements.
La hausse des prix se propage en zone euro :
Marie-Pierre GUERN - Directrice de la gestion
Source La Tribune - 31 août 2022