Avec le déclenchement de la guerre en Ukraine et le risque accru de récession mondiale, l'attrait des valeurs défensives (comme les biens de consommation) a de nouveau augmenté de manière significative.
D’ailleurs depuis le début d’année, ce secteur surperforme les indices généralistes de manière évidente.
Pour le moment, la publication des résultats du premier trimestre s’avère de bonne facture pour les différents acteurs présents aussi bien dans le secteur de la cosmétique, des brasseurs, des spiritueux, des ingrédients ou des valeurs de l’alimentation.
Ainsi L’Oréal a publié des ventes supérieures aux attentes au premier trimestre grâce à l’Europe et aux Etats-Unis aussi bien dans sa division produits professionnels que cosmétique active.
On constate généralement lors des publications une hausse des volumes assortie à une hausse des prix.
Mais la flambée de l'inflation est un sujet important. Les risques de ralentissement de la demande (en particulier sur les marchés émergents) et le décalage habituel de la répercussion de la hausse des prix des inputs pourraient peser sur la rentabilité de manière prononcée.
Surtout que ce secteur se traite maintenant avec une prime sur le marché.
Sur le plan de l’emploi en France notons que ces entreprises ont récemment mis en place des programmes d’embauche ambitieux.
Par exemple dans la région Centre où la secteur de la cosmétique domine, des recrutements ont eu lieu au cours de l’année 2021 : c’est le cas du département du Loiret qui abrite la principale usine de Dior, une usine de l’Oréal, et les deux sites européens du japonais Shiseido.
Dans ce secteur, le premier créateur d’emplois l’an dernier a été celui du cuir et de la chaussure : 5 513 emplois nets nouveaux ont été créés dans la maroquinerie selon l’indice Trendeo, qui produit des données sur l’emploi et l’investissement en France.
Cela comprend des investissements réalisés par des grands groupes comme LVMH, mais aussi par des groupes travaillant en sous-traitance pour d’autres grandes marques de luxe françaises.
En deuxième position, les industries alimentaires ont créé 5 169 emplois nets, un doublement par rapport à 2020.
Un article qui a retenu notre attention ce mois-ci :
Sur la taxonomie sociale qui se met en place, qui est une nécessité aussi voire plus forte que la taxonomie verte.
Bruno VACOSSIN - Gérant Palatine Planète et Export Europe Palatine
Source Les Echos - article du 05-04-22