Deux éléments majeurs sont à retenir sur octobre : sur le plan géopolitique, l’embrasement au Moyen-Orient et sur le plan microéconomique, des publications de résultats d’entreprises mitigés entrainant des sanctions boursières sévères pour les valeurs ayant déçu.
Dans ce contexte les marchés ont poursuivi leur contraction. Le CAC 40 a reculé pour le troisième mois consécutif (-3,5 % sur la période). Les petites et moyennes valeurs ont continué de creuser leur écart avec les grandes capitalisations qui ont, elles, bénéficié de meilleurs résultats trimestriels (-7,1% pour CAC Mid & Small sur le mois).
Alors que les banques centrales européenne et américaine ont laissé leurs taux directeurs inchangés, une certaine divergence apparait sur le plan macro-économique entre l’Europe et les Etats-Unis. Si un ralentissement économique se fait ressentir du côté européen, la croissance du PIB américain sur le troisième trimestre a été bien plus forte qu’attendu, essentiellement tirée par la consommation des ménages. Néanmoins quelques signes d’essoufflement sont apparus dernièrement, notamment sur le marché immobilier, et au niveau du taux d’épargne des ménages (plus bas qu’avant Covid) et des chiffres de l’emploi qui se sont légèrement dégradés.
Au vu de ces éléments, la tendance semble se profiler vers une pause prolongée des taux directeurs après un des plus violents resserrements monétaires, pour ensuite envisager une baisse en 2024. Et ce, tant que le niveau de l’inflation restera au-dessus de l’objectif des banques centrales de 2% et que le marché de l’emploi restera tendu.
En termes d’allocation, nous maintenons notre positionnement défensif sur le marché actions, en privilégiant toujours les valeurs de qualité, qui, dans ce contexte délicat, savent préserver voire augmenter leur marge, ainsi que les thématiques long terme comme la transition écologique digitale et démographique.
Sur la partie obligataire, nous sommes plus prudents en privilégiant les titres bien notés, principalement de haute qualité crédit.
Nous sommes plus que jamais convaincus que les critères ESG et l’emploi durable en particulier contribuent de manière positive à la performance financière des entreprises.
La plupart de nos fonds continue de se classer dans le premier, voire le deuxième quartile MorningStar.
Sanofi donne la migraine à la Bourse de Paris | Le Revenu
Marie-Pierre GUERN - Directrice de la gestion
Source Le Revenu - article du 27 octobre 2023
Source: MorningStar Direct & Quantalys
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.