Le variant Omicron a animé le débat de fin d’année. Au-delà de l’aspect sanitaire, ce nouveau variant interroge les acteurs de marché sur ses effets sur les modes de production. En effet, depuis l’émergence de la crise sanitaire, le système mondialisé de production est désorganisé face à une demande exacerbée par la réouverture des économies.
La multiplication des variants a contribué à entretenir ces problèmes d’approvisionnement, avec comme exemple celui d’un port chinois qui a dû cesser son activité suite à l'annonce d'un cas de contamination au Covid.
L’inflation qui faisait défaut depuis des années n’est donc désormais plus une chimère, elle est bien la conséquence de cette désorganisation.
Les dernières réunions des Banques Centrales ont donc été très attendues par les investisseurs. Après un discours commun entre la BCE et la FED sur une inflation transitoire, le discours de la FED semble désormais plus mesuré et le positionnement de J.Powell a changé en fin d’année. Il s’attend désormais à une inflation plus soutenue qu’attendue. C. Lagarde est restée quant à elle plus neutre dans son discours. Les investisseurs sont donc désormais très attentifs aux chiffres macroéconomiques qui viendront étayer un de ces deux scénarios.
Etats-Unis : les marchés plongent face à la perspective d'une hausse plus rapide des taux : https://lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/etats-unis-les-marches-plongent-face-a-la-perspective-dune-hausse-plus-rapide-des-taux-1377004 via @LesEchos
Rémi DURAN - Responsable de la gestion taux et performance absolue
Source Les Echos - article du 06-01-22