Dans un contexte où les effets du changement climatique se font de plus en plus ressentir dans le monde, le sommet qui s’est tenu à Glasgow ce mois-ci, même si le bilan reste contrasté, aura permis aux différents pays de s’engager à revoir et renforcer leurs engagements pour 2030 et surtout aux USA et à la Chine de déclarer conjointement leur volonté d’agir en faveur du climat.
La COP 26 avait en ligne de mire 4 priorités : le charbon, les voitures, la finance et les arbres.
De nombreux accords ont été annoncés sur le méthane, la déforestation, les transports et le charbon. Il a été également demandé aux pays d’« accélérer les efforts pour l'élimination progressive des subventions inefficaces aux combustibles fossiles ».
De plus, la COP 26 a permis d’aboutir à un compromis historique, même s’il reste imparfait, sur l’article 6 de l’Accord de Paris sur les marchés de compensation carbone afin d’éviter l’écueil du double comptage.
Il reste le sujet de l’implémentation et du renforcement des forts engagements pris lors de cette COP. Ce sera l’objet et les ambitions des COP à venir dont la prochaine aura lieu en Egypte l’année prochaine avec dans le viseur une plus forte entraide financière, l’adaptation et les pertes et dommages.
Un sujet qui a attiré mon attention ce mois-ci : la hausse importante ces derniers jours du prix carbone qui sera très certainement un des risques à surveiller pour 2022.
Marie-Pierre GUERN - Responsable de l'Analyse ISR
Source Les Echos - article du 25-11-2021