Alors que jusqu’au mercredi 23 février, les marchés financiers optaient encore pour un maintien des équilibres dans la crise Russo/Ukrainienne. Quelques heures plus tard, c’est bien le scénario d’une intervention militaire totale de la Russie en Ukraine, jugé comme hautement improbable, qui s’est réalisé.
Et ce alors que les services de renseignements occidentaux, en particulier britanniques et américains, décrivaient depuis de nombreux jours une intervention militaire russe comme probable et même imminente.
Au-delà des conséquences géopolitiques et de la tragédie que constitue la guerre, la séquence des événements nous renseigne sur la difficulté pour les marchés d’anticiper des décisions politiques qui plus est celles d’un autocrate comme Vladimir Poutine.
Historiquement depuis la 2nde guerre mondiale, les différents chocs géopolitiques ont eu en moyenne un impact limité sur les marchés financiers avec un retour sur les niveaux préalables en un peu plus d’un mois.
Dans ce contexte, si nous sommes attentifs à l’évolution des événements et à ses conséquences économiques, notre allocation reste positive sur les actions compte tenu des bons fondamentaux macroéconomiques et de la qualité de publication des sociétés en cette saison de résultats.
« On peut mettre un prix sur les discours des banquiers centraux et la trajectoire de taux d’intérêt qu’ils dessinent, beaucoup moins sur un coup d’Etat ou l’invasion d’un territoire."
Investir au son du canon (agefi.fr)
Camille HANNANE - Responsable Gestion sous Mandat
Source L'Agefi - article du 17-02-22