Les marchés ont fortement tangué durant ce mois de février face aux tensions entre l’Ukraine et la Russie. L’invasion russe le 24 février dernier a pris le marché par surprise et a généré davantage de volatilité.
Ce contexte a entrainé une plus grande surchauffe des prix de l’énergie et de certaines matières premières rendant plus complexe la tâche des banques centrales déjà en proie aux pressions inflationnistes croissantes.
Les bonnes nouvelles sur le plan de la crise sanitaire (forte immunité de la population qui devrait permettre de limiter l’émergence de nouveaux variants) sont passées au second plan.
De même, les bonnes publications des entreprises ont été à peine saluées.
Il est encore un peu trop tôt pour évaluer les conséquences que cela va avoir sur l’économie, tout va dépendre de la réaction des différentes puissances mondiales ainsi que de la durée du conflit.
Du côté des actions, dans ces moments de très forte volatilité, nous restons sur les actifs les plus stables, et continuons à privilégier les solides fondamentaux des entreprises. Et les valeurs de croissance, dont la dynamique des résultats devrait rester bonne, retrouvent toute leur raison d’être.
Ces valeurs de croissance constituent le socle de la gestion de PAM totalement axée sur une stratégie de LT en cohérence avec notre politique de durabilité (intégration ESG/ISR).
Aussi, nos fonds actions ISR, essentiellement investis dans la zone euro, ont particulièrement bien résisté la dernière semaine du mois de février, et Palatine Planète en particulier. La thématique de ce fonds est en droite ligne avec les propos de la Présidente de la commission européenne qui a indiqué que l’UE devait limiter sa dépendance au gaz russe et investir davantage dans le renouvelable. Ce fonds permet donc d’exposer nos clients à cette thématique environnementale au sens large à travers une large diversification.
La guerre entre l’Ukraine et la Russie vient bouleverser certains engagements : l’Allemagne a décidé d’augmenter ses dépenses militaires et elle semble étudier le prolongement de la durée de vie de ses dernières centrales nucléaires.
Marie-Pierre GUERN - Responsable de l'Analyse ISR
Source BFM - article du 28-02-22